| Avant | Après |
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Principe de fonctionnement |
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Le client dispose d'un horaire de passage fixé, calculé sur la base d'une marge prise au départ, et d'une vitesse de circulation plus lente. |
Le client est informé différemment selon le sens : un rendez-vous pour le départ, basé sur le temps de trajet optimiste, et une promesse d'arrivée, basée sur la marge de régularité. 
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Résilience et temps de parcours |
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Dans le modèle classique, la résilience face à une fluctuation dépend du lieu des événements : plus ils sont proches la fin du trajet, moins ils seront absorbés, car la marge est consommée en circulant lentement. Par exemple, pour 5 minutes de fluctuations en cours de route, il faut 13 minutes de marge au départ pour espérer moins d'une minute de retard à l'arrivée. |
En Bus Agile, la résilience ne dépend pas du lieu des événements, car la marge reste disponible tout au long du parcours, grâce à la circulation à vitesse normale. Dans le même cas que l'exemple précédent, une marge de 5 minutes suffit pour absorber l'intégralité des fluctuations, soit 8 minutes de temps de parcours en moins, et un bonus d'une minute supplémentaire de résilience. |
Taux de ponctualité |
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Afin de présenter des taux de ponctualité admissibles malgré le manque de fiabilité de l'horaire fixé, il est d'usage de considérer un bus à l'heure malgré plusieurs minutes de retard, et de tolérer un taux élevé de non conformité (ex: 3 min / 10% en Suisse). |
Le taux de ponctualité du Bus Agile est fixé par design, en dimensionnant la marge d'après les statistiques, rendant très fiable la promesse d'arrivée. La notion de retard ne subsiste que pour les réelles situations de perturbations, et devient donc exceptionnelle. |
Résilience
La résilience d'une ligne désigne sa capacité à conserver sa ponctualité en fonction des événements variables du trajet, tels que la durée des arrêts ou la congestion du trafic.
S'émanciper de
la chimère de l'horaire fixé
Le modèle classique, basé sur l'horaire fixé incluant une marge de rattrappage est peu performant : il stresse le personnel qui court sans cesse après la ponctualité, alors que le modeste niveau de résilience obtenu ne justifie pas l'importance des pertes de temps engendrées.
Véritable changement de paradigme, la fenêtre de temps corrige ce défaut majeur du modèle classique, et ouvre la porte aux niveaux suivants d'agilité.
